Le Sénégal peut marquer son histoire dans cette CAN

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Pour la deuxième fois d’affilée, l’équipe nationale du Sénégal va livrer une finale de coupe d’Afrique des nations (2019-2021).

Pour la deuxième fois d’affilée, l’équipe nationale du Sénégal va livrer une finale de coupe d’Afrique des nations (2019-2021). Les Lions se sont imposés hier, mercredi 2 février de très fort belle manière (3-1) devant les Etalons du Burkina Faso. Historique ! D’autant plus qu’on peut compter sur les bouts des doigts les sélections ayant réussi une telle performance en Afrique depuis la première édition qui remonte au siècle dernier (1957). Elles ne sont que quatre.

Il s’agit de l’Ethiopie, du Ghana, du Cameroun et de l’Egypte. Mais à la différence du Sénégal, toutes les sélections susmentionnées ont remporté le trophée continental au moins une fois (Ethiopie), 4 fois (Ghana), 5 fois (Cameroun) et 7 fois (Egypte). C’est dire que l’heure du Sénégal a véritablement sonné. Il appartient à Sadio Mané et à son équipe d’écrire leur histoire. Leur propre histoire. Et d’une manière indélébile !

La seule et unique façon de le faire, c’est de monter sur la plus haute marche du podium au soir du 6 février prochain au stade Olembé de Yaoundé. Ce sera face à l’Egypte ou le Cameroun qui s’affrontent ce jeudi 3 février pour le compte de la deuxième demi-finale de la CAN. Ils en ont les moyens physiques, techniques, athlétiques et psychologiques.

L’humilité en bandoulière, le Sénégal est entré timidement dans cette CAN avec une seule victoire, deux matches nuls, des doutes. Jamais dans l’historique footballistique du pays, son équipe n’a eu un ratio aussi faible en termes de but dans les phases de poules. Mais contrairement à certaines critiques souvent très acerbes, nous avions signalé qu’il ne s’agissait là que d’un retard à l’allumage. La machine sénégalaise était grippée par des blessures (Ismaïla Sarr), un forfait (Krépin Diatta), une affaire administrative (Pape Guèye), des cas de covid-19 (Idrissa Gana Guèye, Kalidou Koulibaly, Alfred Gomis, Edouard Mendy, Bamba Dieng, Loum Ndiaye, etc.)

Sans occulter la décision, à la limite loufoque de la Fifa d’autoriser les clubs employeurs à garder leurs joueurs jusqu’au 3 janvier. Ce qui a tronqué beaucoup de programmes notamment celui du Sénégal qui a été contraint d’annuler le camp de Kigali (Rwanda) et de débarquer à Bafoussam sans le moindre match amical. Inédit ! Ou du moins une première depuis plus du 20 ans. Autant de circonstances atténuantes qui n’ont pour autant pas empêcher les «Lions» à se surpasser avant de retrouver leur vitesse de croisière.

 SADIO, TOUT SIMPLEMENT LE MEILLEUR

A l’image de Sadio Mané, à la fois époustouflant et intenable. L’attaquant de Liverpool a assumé pleinement son rôle de leader technique de cette équipe sénégalaise pleine d’enthousiasme et d’envie. Chaque touche de balle de l’enfant de Bambali (région de Sedhiou, Sud du Sénégal) se transformait en occasion de buts. Virevoltant sur son côté gauche, Mané a encore servi un caviar à Bamba Dieng pour son deuxième but avant d’inscrire lui-même le 3ème but sénégalais (son 3ème but aussi) à la 87ème mettant un terme au rêve que les Etalons entrevoyaient suite à la réduction du score à la 82ème minute par Blati Touré. Abdoul Diallo (70ème) et Bamba Dieng (76ème) avaient déjà mis le Sénégal sur orbite. Comme lors des quarts de finale où les Lions ont foudroyé le Nzalang Nacional de la Guinée–Equatoriale, Kalidou Koulibaly et sa bande ont maitrisé les Etalons qui ont résisté pendant 70 minutes avec deux penalties annulés par la VAR avant de céder face à la furie de l’attaque sénégalaise.

D’une entrée poussive, les «Lions» font désormais peur. Trois matches couperets, trois victoires, huit buts marqués, l’efficacité qui semblait fuir les Lions en phases de poules est retrouvée. Toutefois, il faut aussi savoir garder ses cages inviolées. Ça fait deux matches d’affilée que Edouard Mendy ne réalise pas de «clean sheet». C’est un peu trop ! Kalidou Koulibaly qui fait office de ministre de la défense et ses collègues sont avertis. Marquer des buts, c’est très bien. Mais ne pas encaisser c’est encore mieux. Surtout en finale ce dimanche où ils seront appelés à écrire leur histoire.

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