Nos talents pour faire la différence pour une deuxième finale consécutive

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C’est la première affiche des demi-finales, ce mercredi, au stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé. Logés dans le groupe A du pays organisateur, les Étalons ont joué le match d’ouverture face aux Lions indomptables. Classé troisième en 2017, les joueurs du « Pays des hommes intègres » ont failli créer la surprise en ouvrant le score. Sur une passe décisive de Bertrand Traoré, Gustavo Sangaré, laissant bouche bée le public du stade Olembé, où le président Paul Biya et son épouse venaient de présider la cérémonie d’ouverture. Piqués au vif, les Lions indomptables ripostent… sur deux penaltys. Les deux conclus par Vincent Aboubakar, à la 40e puis à la 45e +3. Les Burkinabés concèdent leur première défaite mais n’abdiquent pas. Pour sa deuxième sortie, le Burkina Faso (0 point), croise le Cap-Vert, 3 points suite à la victoire des Requins Bleus contre l’Éthiopie. Grâce à Boureima Bandé, l’unique buteur de la partie, ils assurent l’essentiel sans Bertrand Traoré. Reprenant du poil de la bête, ils rencontrent l’Éthiopie, lanterne rouge du groupe. Mais les Étalons sauront qu’un match de football n’est jamais gagné d’avance. Cyrille Bayala, servi par Adama Guira, ouvre la marque à la 24e. Getaneh Kebede, sauvant l’honneur de son équipe, remet les pendules à l’heure à la 52e.

La qualification du Burkina en 8èmes

Les Étalons se qualifient, deuxièmes, avec une défaite, une victoire et un match nul, dans le sillage des Lions indomptables. En huitièmes, ils héritent du Gabon, deuxième du groupe C derrière le Maroc. Après avoir raté un penalty, Bertrand Traoré se rattrape à la 28e minute. Une passe décisive de Dango Ouattara. Mais, le tour n’est pas encore joué. Acculé par l’équipe adverse réduite à dix, le Burkina Faso rompt, concédant le nul dans les arrêts de jeu. Adama Guira marque contre son camp, relançant l’adversaire. Étalons et Panthères ne parvenant pas à se départager à la fin des 30 minutes de prolongation, place à la séance des tirs au but. Trois Gabonais ratent contre deux Burkinabés. (1-1, tab :7-6). Les Étalons prennent le quart. Face à eux se dressent les Aigles de Carthage qui ont éliminé l’ogre nigérian en huitièmes. Mais sur le terrain, le Burkina Faso, dominateur, prend l’avantage dans le temps additionnel avant la mi-temps, grâce à une action collective bien conclue par Dango Ouattara. Menant au score, les Burkinabés multiplient les fautes. Le buteur recevra un carton rouge à la 82e minute, suite à un coup de coude contre un joueur adverse. Il abandonne ses coéquipiers en plein combat pour le maintien, au moment où les Tunisiens multipliaient les assauts pour égaliser. Le tournant du match aura été une action litigieuse en pleine surface de réparation du Burkina Faso contre Wahbi Khazri. Après visionnage de la Var, l’arbitre n’a pas estimé nécessaire de siffler penalty. Les Étalons sont en demi-finales pour la quatrième fois de leur histoire.

La demi-finale avec le Sénégal

En face, le Sénégal, par ailleurs vice-champion d’Afrique, part avec la faveur des pronostics. Surtout que les Lions sont montés en puissance après des débuts poussifs. Loin du carton plein attendu dans la poule B, installée à Bafoussam, la bande à Sadio Mané était en panne sèche offensivement. Un seul but inscrit sur penalty, à l’issue de la phase de poules. C’était contre les Brave Warriors du Zimbabwé. Nouvel entrant, Pape Guèye obtient un penalty que Sadio Mané transformera en toute fin de partie. Une victoire inespérée. Les Lions enchaîneront deux matchs nuls respectivement contre le Sily national (Guinée) et le Malawi. Le Sénégal ne marque pas mais n’encaisse de but non plus. C’est ce que retient avant tout le coach Aliou Cissé. A sa décharge, son équipe était décimée par le Covid-19. Le Sénégal est une des équipes les plus touchées de la compétition.

Nos talents pour faire la différence

Tous testés négatifs, des Lions abordent cette demi-finale, la deuxième consécutive, trois jours après la qualification acquise avec la manière, 3-1, face au Nzalang nacional, surnom de la Guinée Équatoriale. A noter le coaching payant de Cissé et le retour gagnant d’Ismaïla Sarr. En huitièmes de finale, le Sénégal avait évité le piège capverdien. Réduits à neuf, les Requins bleus ont vendu chèrement leur peau. Le Sénégal, qui a peiné à débloquer son compteur buts, est parvenu à combler son retour, avec six buts dont cinq inscrits en deux matchs. Là où son adversaire du jour en recense cinq depuis le début de la compétition, le 9 janvier pour lui.

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