Parait qu’ils sont en train de chercher des coupables à leurs errances.

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Quelques millimètres d’eau et voilà la capitale transformée en lac avec des scènes que d’autres ont jugées apocalyptiques. Rien que ça ! Heureusement que Dakar n’est pas Abidjan qui accueille chaque jour, durant la majeure partie de l’année, des trombes.

Même si là-bas, le président semble avoir retrouvé ses esprits. Plus de mille morts mais le tout se termine par de joyeuses étreintes, une grâce présidentielle en plus de permettre au malheureux prédécesseur renversé avec l’aide de la France de reprendre le sourire avec le dégel de ses comptes. Le Chef va certainement imiter Ado. Karim et Khaf peuvent s’échauffer. La vie reprend son cours… Cette pluie que l’on craint, a pourtant son côté lyrique. Vous avez déjà contemplé le corps tout trempé d’une belle meuf ? Quel joli tableau pour les Kaccoor comme moi !

Plus sérieusement, ces inondations montrent les errances de ceux qui nous gouvernent et qui semblent le faire à l’aveuglette. Une ville ça se construit, ça s’imagine. Mais eux, ils veulent nous en mettre plein la vue avec des projets coûteux et improductifs. Singer les Toubabs pour faire moderne. Ça se décline en BRT et TER. Tous concentrés, ces projets, dans un petit coin de terre qui s’appelle Dakar et qui attire toute la misère du monde. Une ville étroite et où des malheureux ont dû passer plus de neuf heures dans les bouchons avant de rejoindre le cocon familial.

Et ça ne semble émouvoir personne. Ne nous voilons pas la face. Dakar est devenue un danger pour ses habitants. Une bombe écologique dont la déflagration emporterait tout. La capitale pourrait être notre tombe. Imaginons toute une ville qui tente d’échapper à une calamité et qui n’a qu’une seule sortie, à Diamniadio, là où, selon Idrissa Seck, s’arrête la vision de l’autre. En tout cas, Dakar est à désengorger. On n’y vit pas ! On y étouffe. Les errances, ce sont également ces jeunes en prison pour avoir juste détourné des unes de journaux sans gros dégâts. Et curieusement, ceux qui ont poussé l’effronterie jusqu’à caricaturer un opposant en tenue d’Adam courent toujours. Ce sont là, des errances quand on ne veut voir que ce qu’on veut voir.
KACCOOR BI (LE TEMOIN)

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