Les élèves menacent de passer à une étape supérieure si le gouvernement ne réagit pas

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Ils n’en peuvent plus des perturbations dans le système éducatif. Plusieurs élèves ont protesté hier, mercredi 26 janvier, contre les mouvements de grève répétitifs et les absences des enseignants dans le public

Alors que les enseignants continuent de paralyser le système éducatif pour exiger du gouvernement la matérialisation des accords signés, les élèves, pour leur part, disent en avoir assez de ces mouvements d’humeur en raison de leur impact négatif sur les enseignements, surtout pour ceux en classe d’examen. Ils ont manifesté leur indignation à travers des rassemblements tenus hier.

Ils n’en peuvent plus des perturbations dans le système éducatif. Plusieurs élèves ont protesté hier, mercredi 26 janvier, contre les mouvements de grève répétitifs et les absences des enseignants dans le public. Ils sont ainsi descendus dans les rues pour manifester leur mécontentement et inviter le gouvernement à prendre des mesures.

A Dakar, des élèves se sont rassemblés à la Place de la Nation avant d’être dispersés à coup de gaz lacrymogènes par les forces de l’ordre. « Nous ne voulons qu’étudier parce qu’on est déjà en retard par rapport au privé. Moi je suis en classe de 3e et je veux qu’on termine notre programme », déclare une élève. Un autre de renchérir : « nous voulons continuer nos études. Que le gouvernement nous vienne en aide car notre avenir dépend de notre éducation ».

Depuis le début de l’année scolaire, le système éducatif connait des perturbations. Dans le cadre de leur sixième plan d’action, le Saems et le Cusems ont décrété des débrayages les mercredi 26 et jeudi 27 janvier et une grève totale le vendredi 28 janvier 2022 pour le respect des accords signés.

A Mbacké aussi, les élèves ont organisé une marche pacifique pour la même cause : la reprise des cours. Massivement dans la rue, ils ont scandé tout au long de leur manifestation ! « Nous voulons étudier ». « Depuis la rentrée des classes jusqu’à présent, les élèves ne parviennent pas à faire cours correctement à cause des grèves des professeurs. Il y a beaucoup d’élèves qui sont dans la rue aujourd’hui pour crier haut et fort devant nos parents, le gouvernement, nos professeurs que nous voulons travailler. Nous demandons à Macky Sall d’éradiquer ce mal », a déclaré le président du gouvernement scolaire au lycée de Mbacké. « Depuis l’ouverture des classes, les cours ne se font plus correctement. Certains n’ont pas encore fait de devoirs. Les autres élèves qui en ont fait n’ont pas encore reçu leurs notes. Beaucoup d’élèves sont aussi découragés parce que tu paies le transport pour venir à l’école et on te dit qu’il y a débrayage. Il est temps que nous nous battions pour nos droits. On demande au gouvernement de satisfaire les revendications des enseignants », ajoute une autre élève.

Les élèves menacent de passer à une étape supérieure si le gouvernement ne réagit pas. A Saint-Louis, les élèves des établissements publics ont sorti leurs camarades du privé pour dénoncer le retard des cours dans le public. Pour cause, selon eux, les professeurs favorisent le privé à leur détriment. Ils ont décrété trois jours de grève et promis de poursuivre la bataille jusqu’à obtenir gain de cause. En effet, les conséquences des grèves répétitives sur les enseignements sont multiples surtout pour les élèves en classe d’examens.

Sudquotidien

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