Macky Sall : entre spirale liberticide et folie totalitaire

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La spirale liberticide du régime de Macky SALL a atteint un point de non-retour avec le placement sous mandat de dépôt du journaliste PAPE ALE NIANG. Enfermé dans un délire autoritaire qui frise la paranoïa, Macky SALL poursuit inexorablement sa fuite en avant, au point de semer les germes du chaos au Sénégal. 
Dans aucun pays au monde (sauf au Sénégal), les mafieux, les voyous, les assassins et les prédateurs de deniers publics ne sont habilités à se draper du manteau du secret pour camoufler leurs ignobles forfaits. Evoquer la notion de secret défense après la divulgation d’une enquête interne de la gendarmerie qui met à nu un complot d’état, c’est non seulement prendre les citoyens pour des demeurés, mais c’est surtout insulter l’intelligence de plus de 17 millions de sénégalais. 
Le secret d’état ou secret-défense n’existe pas lorsqu’il y a spoliation des ressources d’un pays par une bande de malfrats, ou lorsqu’un Procureur de la République se comporte comme un vulgaire fraudeur en ordonnant de falsifier un PV d’enquête préliminaire. Peu importe le statut du malfaiteur, fusse t’il Président de la République, Magistrat, Général de l’armée ou que sais-je encore : il faut appeler un chat, un chat.
En Afrique, terre de prédilection des républiques bananières et des potentats, les régimes politiques ont tendance à user et abuser de concepts détournés de leur sens originel pour berner le peuple et mettre au pas les citoyens. Des pratiques mafieuses de captation des deniers publics, et des malversations qualifiés de crime économique sont maquillés secret d’Etat.Des techniques illégales d’élimination d’opposants politiques sont appelées « secret défense » alors qu’il s’agit de sales méthodes de barbouze qui relèvent purement et simplement du banditisme d’état.
En France, c’est grâce à la détermination et la ténacité de journalistes d’investigation de MEDIAPART, que l’affaire dite KARACHI a été révélée au grand public, une affaire d’état qui concerne des contrats d’armement signés en 1994 dont certains ont d’ailleurs donné lieu à des commissions, par le biais d’intermédiaires (ZIAD TAKKIEDINE). Des documents ultra confidentiels avaient été publiés par le site MEDIAPART qui ont conduit le parquet à ouvrir une information judiciaire sur ce dossier extrêmement sensible où un ancien ministre de la Défense François LEOTARD a été condamné et un ex Premier Ministre Edouard BALLADUR auditionné par la Justice française. A aucun moment, le secret défense n’a été opposé aux journalistes qui n’ont pas été inquiétés le moins du monde. Il en est ainsi dans une démocratie digne de ce nom.

Il faut arrêter de raconter des sornettes aux sénégalais : l’armée sénégalaise n’est pas au-dessus des lois, et si des pratiques occultes et illégales sont établies la concernant, elles doivent être dénoncées au grand jour, avec la plus grande vigueur. Aucun secret défense ne peut être opposé aux journalistes lorsqu’il s’agit de corruption, de détournement de deniers publics, de faits de banditisme (pratiques de barbouze) Au demeurant, le secret défense n’est pas un paravent pour censurer les journalistes ou couvrir des illégalités (violation de la loi) dans le silence et l’impunité totale.
Depuis l’avènement de Macky SALL au pouvoir en 2012, des journalistes, opposants, citoyens ou militants de la société civile ont été arrêtés arbitrairement, intimidés, séquestrés ou enlevés. Loin d’être un cas isolé, l’enlèvement du journaliste Pape ALE NIANG (son interpellation est un kidnapping qui ne repose sur aucune base légale) s’inscrit dans un mouvement inédit de répression qui n’épargne aucun esprit libre, puisque le harcèlement judiciaire dont sont victimes les opposants semble ne plus avoir aucune limite. Conscient qu’il est honni par le peuple qui lui a définitivement tourné le dos, Macky SALL a décidé de recourir à la terreur comme mode de gouvernement pour briser, à force de mesures extrêmes et d’effroi collectif ceux qui lui résistent. 
C’est un fait : actuellement, Macky Sall n’est plus en capacité de gouverner le Sénégal de manière démocratique, et doit constamment recourir aux services de police, de gendarmerie ou même faire appel à l’armée pour asseoir une légitimité et une autorité perdue à jamais. Ses méfaits ont atteint un point de non-retour : l’état de droit s’est littéralement effondré et la démocratie sénégalaise est en lambeaux.

L’illégalité a cédé la place à l’arbitraire et à l’inacceptable. Le Sénégal est en péril : ses fils sont désormais en danger, du fait des errements d’un homme incompétent, instable, imprévisible, inapte moralement à diriger le pays et prêt à toutes les bassesses et ignominies pour conserver le pouvoir.

Dans le contexte grave que nous vivons, où Macky Sall sombre dans une folie totalitaire, où les libertés individuelles et collectives sont confisquées, et où la liberté de la presse est menacée et où le droit d’informer est remis en cause, aucun citoyen sénégalais n’a le droit de faillir et d’ignorer ses responsabilités. Il faut organiser la résistance à l’oppression, faire face et vaincre le MONSTRE pour sauvegarder les institutions, rétablir l’état de droit, et restaurer la démocratie.

Il n’existera jamais une police de pensée au Sénégal et la terreur ne saurait l’emporter. C’est une loi implacable de l’histoire : les peuples finissent toujours par prendre le dessus sur leurs bourreaux.

Quel que soit les ruses, magouilles et forfaitures, Macky SALL ne pourra en aucun cas échapper à son destin.
Le peuple sénégalais doit se mobiliser pour la libération de PAPE ALE NIANG et tous les détenus politiques qui croupissent dans les geôles de ce détestable régime.
Seybani SOUGOU 

Nota bene :

Qu’aucun sénégalais ne cède à la peur ou à la terreur. Macky SALL n’est ni Dieu, encore moins son prophète. C’est un parvenu arrivé par effraction à la tête de la magistrature suprême, qui compte assujettir et domestiquer les sénégalais.

Le Sénégal n’est ni un royaume, ni la propriété des FAYE- SALL. Les sénégalais doivent relever la tête, à l’instar du peuple malien, guinéen et burkinabé.Les libertés ne s’octroient pas, elles s’arrachent.

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